Les collaborateurs sont de plus en plus vigilants à ce que l’entreprise accorde assez d’importance à l’aménagement de l’espace de travail et militent à ce que les efforts et le budget d’aménagement soient conséquents.
Le niveau d’exigence des collaborateurs est croissant, mais surtout, il tend à plus de qualité des prestations : un éclairage de qualité, un contrôle des températures ambiantes, une acoustique travaillée, plus d’ergonomie du siège de bureau et du mobilier en général, des prestations, … Ces éléments sont aujourd’hui communément intégrés à la perception individuelle que le collaborateur se fait de son quotidien et nécessitent toute l’attention de l’entreprise.
Ces éléments sont à traiter un à un, au même titre que toute gêne que peut ressentir un employé sur son lieu de travail : nuisances sonores, de climatisation, de circulation dans les espaces, de manque de places pour le rangement, de problèmes d’odeur et de confort ergonomique.
La nuisance sonore est généralement la plus évoquée par les salariés, liée à l’absence d’isolation sonore suffisante sur le plateau de travail, et induite du fait des conversations personnelles, professionnelles… ce qui fait pointer du doigt les espaces ouverts et tentatives d’abandonner les bureaux individuels.
Il reviendra toujours moins cher d’anticiper les nuisances et penser des solutions en amont que de revenir sur les nuisances au cas par cas. L’enjeu en termes de communication est d’obtenir un a priori positif d’emblée de la part des collaborateurs qui prennent possession des nouveaux locaux.
Dans certains cas, au terme du transfert logistique, laisser sur le poste de travail une fiche de service mettant en garde que tout n’est pas réglé (prises électriques défectueuses, absence de WiFi, stores paresoleil encore absents, …) favorise la perception d’une opération logistiquement réussie. Faire preuve de transparence favorisera toujours l’indulgence et la patience des équipes dans les premières semaines post installation.
Auteur : Romuald Tchoualak, Consultant