Le jeudi 10 septembre la Cour de justice de l’Union Européenne a tranché en faveur des salariés itinérants. Le temps de trajet entre leur domicile et leur premier et dernier client devra désormais être pris en compte dans la durée du travail effectif.
En France, le temps de trajet des salariés itinérants n’est pas considéré comme du travail effectif mais fait partie du temps de repos. Ce temps de transport n’est donc pas rémunéré.
Le temps de transport a un impact fort sur la qualité de vie au travail et cet arrêt ouvre le débat. Il ne concerne aujourd’hui qu’une minorité des salariés mais il s’agit d’une problématique importante pour les entreprises.
Comment optimiser l’organisation des trajets des commerciaux ou des techniciens ?
Quelle contrepartie financière ? Des contrats forfait-jour seraient-il plus adaptés ?
Faut-il limiter cette prise en compte aux itinérants ? Quelles solutions pour les salariés sédentaires ?
Dans cette optique Kurt Salmon RH-Management s’emploie à analyser les impacts de temps de transport et à proposer des solutions adaptées aux entreprises et aux collaborateurs.
Auteur : Joséphine Macheras, RH – Management
Les salariés itinérants peuvent avoir de longs trajets entre leur premier ou dernier client, et leur domicile. C’est tout à fait normal que le déplacement soit compris dans le temps de travail.
Pour un salarié sédentaire, cela mérite d’être réfléchi, même si sa situation géographique doit être proche de son travail.