L’Armée de l’Air a organisé cette semaine son colloque annuel sur le thème de « la créativité et l’innovation, comme moteur de la conduite du changement ». Philippe GOT, Senior Business Advisor de la practice RH-Management chez Kurt Salmon et ancien Général de l’armée de Terre, y a participé. Voici les points clés à retenir, qui rejoignent les convictions du cabinet, et plus particulièrement celles de Time 2 Change.
Tout projet de conduite du changement nécessite d’être mené par des leaders, capables d’embarquer les équipes dans une seule et même direction. Alors qu’un manager est attaché à une mission ou une organisation, le leader, lui, inspire, guide les collaborateurs.
Tout dirigeant a, face au changement, des responsabilités auxquelles il ne peut déroger : s’entourer des bonnes personnes d’abord, ne pas rater de virage ensuite. Gerard Karsenty, PDG d’HP France et enseignant le leadership à HEC, résume la situation par « les bonnes personnes, aux bons endroits, au bon moment ».
La réussite d’un projet de changement dépend quant à elle de plusieurs facteurs. Philippe Hedde, Directeur Général de NextiraOne, annonce la couleur en signalant que le facteur humain est le premier facteur de réussite d’une transformation : savoir embarquer les forces humaines « en dépit des conservatismes » est une clé du succès. Dans ce contexte, il est également important que les forces vives comprennent l’intérêt et les impacts positifs du projet pour l’avenir.
Un autre facteur de succès d’un projet est la créativité de l’entreprise, sa capacité d’innover. Ivan Gavriloff, PDG du cabinet de conseil en innovation Kaos, compare la créativité en entreprise à un muscle humain « [qu’il] faut entretenir », bien que l’environnement actuel n’y soit que peu propice. Innover, c’est « ne pas se satisfaire des limites existantes ».
En lien avec cette volonté d’innover, et donc de se transformer, Pierre Bellanger, PDG fondateur de la radio Skyrock, estime qu’il est indispensable de s’autoriser la « prise de risque, et donc l’échec ». Il introduit le concept de « terrains vagues » en entreprise, des zones peu contrôlées, propices à l’échec, qui forceront donc les succès de demain.
Enfin, Jérome Barrant, responsable de l’Institut Agilité de GEM (Grenoble Ecole de Management), rappelle que la capacité d’adaptation dans un contexte et un environnement donné, est affaire de comportements. Aligner comportements et organisation est une condition du succès.
Tous ces témoignages coïncident avec notre vision du changement, et les convictions en matière d’accompagnement au changement de Kurt Salmon, et plus particulièrement de son offre Time to Change. Leadership, comportements et postures, vision et sens, et management créatif sont d’ailleurs des leviers de l’offre, portés par des experts, et en lien direct avec le facteur humain, au centre de tout projet de changement.
Auteurs : Clément Brayel et Quentin Hure, équipe Time to Change