Les origines du coaching : une histoire de voyage…
Coach, 1869, de l’anglais diligence : automobile à 2 portes. Une piste hongroise renvoie au mot « kocs », tandis que la racine française nous amène à « coche », toutes deux évoquant une voiture transportant des voyageurs. Chaque version privilégie un type de voiture de transport de personnes guidé par un « coacher ». Et oui, le coaching est bien un métier d’accompagnement, sous la responsabilité d’un professionnel appelé « coach » auquel le passager appelé « coaché » fait appel en toute confiance pour le guider avec efficacité sur le chemin qui le mène à l’objectif qu’il s’est choisi.
Quel est le moteur de l’efficacité d’un coach ?
Le métier de coach est avant tout une qualité d’être avec le coaché, dans le processus relationnel que le coach crée, anime et développe avec le coaché. La puissance de cette relation présuppose que le coach utilise et développe ses talents, ses « pépites » au profit du coaché : le meilleur outil du coach, c’est lui-même !
Dans le cas général, chacun de nous est amené au cours de sa vie à cheminer avec autrui, donc d’être accompagné ou d’accompagner.
Le coaching est avant toute autre chose une rencontre. C’est sur la dimension de « l’être avec l’autre » que repose le coaching, avant peut-être même la dimension transférentielle, avant même toute connaissance approfondie théorique, technique, conceptuelle et méthodologique, il existe la relation entre deux êtres. Dans cette relation portée par une confidentialité et une éthique absolues, l’attention, le respect et l’estime sont des cadeaux précieux que le coach apporte au coaché, dans un climat positif qui confère de l’énergie et de la confiance réciproque, au service de l’atteinte de l’objectif du coaché.
Coacher, concrètement, ça sert à quoi ?
Coacher, c’est apporter la puissance et à la fois la protection nécessaires au coaché, afin qu’il ose se mettre en mouvement sur la route qui le conduit vers son objectif ; qu’il progresse dans sa connaissance de lui-même et des autres ; qu’il explore et apprivoise ses croyances limitantes pour en construire de nouvelles aidantes ; qu’il identifie, mobilise et déploie en pleine conscience, responsabilité et autonomie, les ressources adaptées pour trouver « la solution écologique » en réponse à ses enjeux clés de développement et d’épanouissement.
Comment le coach s’y prend ?
Le coach « confronte en toute bienveillance » le coaché dans un espace de liberté et d’échange, en absence totale de jugement, où le coaché exprime ses émotions, trouve un espace de neutralité pour se libérer de ses doutes, ses questionnements, ses incompréhensions, ses frustrations, ses complexes, ses craintes voire ses peurs, et tout autre élément anxiogène source de déstabilisation et d’inefficacité, pour être accompagné sereinement vers le changement durable qu’il se fixe.
Destination : l’île aux trésors du coaché…
Le travail du coach est de faire prendre conscience au coaché de la richesse de son monde intérieur et de ses compétences, donc de ses potentiels et ses processus de réussite, pour qu’il s’en serve avec discernement et au moment opportun, en fonction des différents contextes du système professionnel auquel il est connecté.
Un passage de la co-errance à la cohérence
Etre coach, c’est finalement se mettre au service de la congruence du coaché. C’est consacrer du temps à des femmes et des hommes clés en entreprise afin de les soutenir à devenir acteur de leur propre développement, à piloter habilement leur trajectoire professionnelle, à optimiser leur performance pour des résultats individuels et collectifs améliorés.
Et vous, quel est votre objectif phare cette année ?
Tel le joaillier qui façonne la pierre pour sublimer sa beauté, l’épisode 2 dévoilera la quintessence des processus relationnels conduits par le coach, qui permettent la prise de conscience du coaché de ses talents à multiples facettes, nécessaires à l’atteinte efficace de son objectif.
Auteur : Lionel Boynard