Deux réalités concourent aujourd’hui à repenser les processus d’accompagnement d’une transformation et notamment de formation.

La première concerne directement l’impact de l’émergence des projets SaaS au sein desquels la phase de déploiement apparaît particulièrement sensible et critique.

Le SaaS a révolutionné l’approche projet, le modèle économique et le pilotage du RUN. Il a également profondément impacté la prise en main des applications par les end users.

Attention, on ne parle pas ici des core users, les RH d’un système Talent Management ou les comptables d’un système Finance. Non, on parle ici de ces utilisateurs à qui l’on délègue progressivement une partie des activités qui pénalisent la productivité des services centraux : les managers, et dans une moindre mesure, les salariés.

La seconde concerne les modalités de formation elles-mêmes.

Les formations en présentiel, le e-learning et les Mooc font, pour des raisons différentes, de plus en plus l’objet de critiques sur leur efficacité réelle.

Aujourd’hui, plus personne ne conteste qu’un salarié est en mesure d’accéder à son entretien annuel en ligne, de saisir sa note de frais ou ses relevés d’activité. Mais cette ouverture des systèmes d’information à un effet direct sur le volume de personnes à former. Ainsi former 1000, 5000 ou 30000 utilisateurs finaux à ces activités constitue à la fois un challenge technique, logistique, et économique.

Or le contexte est favorable et cette problématique va s’accentuer :

  • Les éditeurs SaaS soignent l’ergonomie, pour se rapprocher des codes User Experience des produits digitaux quotidiens
  • Le smartphone ou le pc sont universellement déployés
  • Les utilisateurs utilisent très majoritairement le digital à titre personnel

Aujourd’hui les modalités classiques de formation présentent trop de limites et le micro learning apparaît comme une alternative intéressante en fonction des contextes. Cette approche trouve un fort echo dans les organisations, car plus adaptée aux modes de consommation (multiplateforme, mobile, à la demande, court), plus rapide à déployer, peu coûteuse et facilement mise à jour.

Lors du dernier Club RH et Digital organisé par Wavestone, notre équipe a ouvert le débat au travers du témoignage de start-up et de clients pour lesquels l’ancrage des savoirs par le micro-learning associé à la gamification sont devenus une alternative crédible.

Une approche innovante, et particulièrement adaptée aux projets SaaS à large impact.

Combinant les best practices de la formation et des jeux mobiles, l’idée est de traduire les concepts que l’on souhaite pousser aux utilisateurs en questions ciblées, pour ensuite les intégrer dans des campagnes de micro formations ludiques articulées autour de paquets de 3 à 5 questions par jour, proposés plusieurs fois par semaine, sur 2 à 3 semaines.

Un leader board pour générer de l’émulation… et envisager des cadeaux pour les meilleurs : on n’apprend plus, on joue.

Au travers de cette approche, nous voyons plusieurs avantages :

  • Identification des meilleurs relais, investis et sachants au travers du leader board
  • Création d’un nouveau canal de communication vers une communauté ciblée, par le biais d’information push auprès des joueurs
  • Contrôle des connaissances et ancrage des savoirs sur la durée
  • Image innovante de la formation, qui s’étend au projet déployé

Et rien n’empêche d’étendre le périmètre d’utilisation et de compléter des formations présentielles dans d’autres contextes et pour d’autres publics, comme par exemple la sensibilisation à la cyber sécurité ou le prélèvement à la source….

Toute notre équipe reste à votre disposition pour vous guider dans votre transformation.

Julien Escande, Manager People & Change Wavestone

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