Il y a à peine un an, le 15 juin 2012, on nous annonçait une hausse de la cotisation vieillesse. Entre le 1er octobre 2012 et le 1er janvier 2016, elle devait passer, pour sa part employeur de 8,30 % à 8,50 %, dans le cadre de la mise en place de la retraite anticipée à 60 ans pour les carrières longues.
Une nouvelle annonce a été faite par l’exécutif pour nous informer qu’elle serait à nouveau majorée de 0,15 point en 2014, puis de 0,05 pour les trois années suivantes (soit une évolution envisagée à 8,75 % minimum en janvier 2017), cette fois-ci dans le cadre de l’allongement de la durée de cotisation à 43 ans.
Ainsi, ce taux de cotisation enregistrera une hausse de 0,45 point en moins de 5 ans (près de 5 % de hausse) alors qu’il n’avait connu depuis 1993 que 0,10 point de hausse en près de 20 ans (autour de 1 % de hausse).
Et dire que la Cour des comptes a signalé le 15 juillet dernier que le déficit des comptes de la branche vieillesse de la sécurité sociale présentent une sous-estimation de 600 millions d’euros pour le seul exercice 2012.
Au fait, ça commence à partir de quelle hauteur le ciel ?
Auteur : Jean-Christophe Procot, Senior Manager, RH-Management
