Retour sur la MIRVOG en présence de Michel Bon Past président de France Telecom et Carrefour, président de la FNEGE et de Fondact le 12 juin à l’école Militaire invité par le Général Vaquier.
Thème : « Participation, intéressement, actionnariat salarié : des leviers pour la réussite de l’entreprise »
Retour de Claude Bodeau, associé en charge de l’offre RH-Management
Nous sommes en présence de trois forces antagonistes : l’entreprise, les actionnaires, les salariés.
Le principal travail du chef d’entreprise faire travailler ensemble des gens qui n’ont pas d’intérêt commun. Un des moyens : l’appel à la MORALE, l’ETHIQUE de tous pour fonctionner ensemble.
Un dernier sondage indique que dans 82% des entreprises Actionnaires et Salariés ne vont pas dans le même sens.
Il y a trop d’écarts entre les dividendes et les salaires en termes de marge d’augmentation. En cas de reprise, le dividende augmente toujours beaucoup plus vite que le salaire.
Il faut donc bien redonner du sens à tout cela. Il faut continuer à motiver les salariés.
Actuellement la démotivation des cadres supérieurs, des cadres des salariés est trop forte : que faire ?
Surtout qu’actuellement le cadre de fonctionnement a changé et nos entreprises demandent une forte motivation des salariés.
Par le passé, nous étions en production manufacturière avec des contrôles, des normes, des règles, des méthodes, donc nous avions « facilement » de la qualité.
Aujourd’hui nous sommes en production de services, la qualité ne se définit pas que par des règles mais par une implication du salarié. Il faut des salariés motivés pour avoir une bonne relation client, avoir le souci de voir son entreprise réussir, son groupe réussir. D’ailleurs, la réussite est le plus souvent dans le collectif, donc les managers doivent générer de l’adhésion.
Les outils participation, concept » du juste retour » et de l’intéressement, concept « il n’y a rien que l’on puisse faire seul » sont de bons outils pour réconcilier, entreprise, actionnaires, salariés.
Le problème, c’est que les gouvernements successifs de droite et de gauche n’ont pas été raisonnables :
- Ils ont complexifié, modifié les règles ; les salariés ont perdu le sens des réalités sur ces versements !
- Ils ont intégré du court terme dans ce qui devait être du long terme ; bref ils ont enlevé en cette période de faillite collective des éléments rassurants.
Il faudra réinventer le modèle de participation et d’intéressement, le mettre en place en TPE, PME et Grande entreprise, créer le livret E mais cette noble idée portée par Michel Bon, notamment très intéressante et pragmatique, aura-t-elle un jour une réalité ?
Auteur : Claude Bodeau, Associé, RH-Management